Depuis 2 semaines, nous avons reçu 3 appels de clients nous demandant de l’aide !
Laissez-moi vous raconter ces 3 histoires :
Histoire 1 : la bataille des noms de domaines
En tant que conseil e-commerce, nous sommes en charge de la stratégie globale de la cliente, nous chapeautons la refonte de son site ecommerce (anciennement sur une solution avec paiement au mois et désormais sous prestashop). Avant la mise en ligne, nous nous sommes assurés auprès de son hébergeur de nom de domaine (que nous appellerons X) que la redirection se passerait sans soucis #prevention.
Au téléphone : aucun problème : la manipulation est à faire via l’interface : parfait !
Le jour J : la manipulation via l’interface affiche un message d’erreur #desappointement
Ce jour-là et pendant les 3 jours qui suivirent, nous avons été témoins d’un échange de ping-pong entre : l’hébergeur de l’ancien site (que nous appellerons Y) qui nous certifiait (à raison) que le site bénéficiait d’une redirection de X.
Or au téléphone, X changeait sa première version et nous certifiait que la manipulation n’était pas possible via l’interface car eux ne géraient que le côté administratif et que c’est Y qui avait les accès chez eux pour la gestion du nom de domaine.
Donc en gros Y encaisse et X gère (sans facturer) : #incomprehension
Bref nous avons trouvé une solution (comme toujours), nous avons conseillé (normal pour du conseil e-commerce 🙂 ) à la cliente de transférer son nom de domaine chez un hébergeur compétent et de perdre (certes) quelques jours sur la mise en ligne mais de gagner en sécurité ! #pedagogie
Morale de l’histoire : méfiez-vous des interfaces d’achats de nom de domaine peu connues. Privilégiez Gandi, OVH ou 1&1.
Histoire 2 : un nom de domaine de perdu…
Un client nous appelle en panique : il vient de perdre le nom de domaine d’un de ses sites e-business (que nous n’avions pas en gestion). Il a oublié de le renouveler.
Conseil e-commerce mais aussi MacGyver du web J : nous prenons en main le sujet et menons plusieurs actions :
1) Aller voir son site : la home est là….avec de la pub pour des sacs de marques (le client étant chauffagiste, ce n’est pas tellement son activité) et quand on clique sur les liens : aucun lien ne fonctionne. #cacraint
2) Aller voir qui lui a racheté. L’appeler (faux numéro évidemment).
3) Indiquer au client ces premiers éléments tout en lui expliquant que même si une personne a le droit de racheter le nom de domaine, elle n’a pas le droit d’utiliser son image pour promouvoir des liens douteux.
4) Le mettre en relation avec un avocat spécialisé.
5) Faire certifier les copies-écrans par un Huissier. #prevention
6) Utiliser un outil pro pour récupérer les textes et photos de son ancien site hors ligne.
Morale de l’histoire : la procédure suit son cours…Si vous n’êtes pas du genre à lire tous les emails techniques. Mettez votre contact web en interlocuteur technique pour qu’il surveille les dates de renouvellement.
Histoire 3 : à louer son site…on est propriétaire de…rien
Je passerai les détails de l’histoire car sinon je vous fais un roman !
Ce que je peux vous dire c’est que ce client (à l’époque pas encore client) avait des doutes sur son « agence web » chez qui il louait son site (le fameux : « ça ne vous coûte que 200€ par mois pour être au top de Google)…bref…
Conseil e-commerce c’est aussi être facilitateur : je lui propose de l’accompagner en rdv mais de dire que je bosse dans son entreprise pour éviter tout double langage. J’écoute attentivement les arguments de son agence et je pose 2-3 questions pour éclaircir certains points. :
1) Vu que le client est propriétaire du nom de domaine, pouvons-nous avoir les codes ? Cela a entrainé un débat de 20 minutes sur le « pourquoi faire ? » de l’agence et ma réponse « car nous en sommes propriétaires » #attitudesuspecte
2) Pourquoi on paie 200€ par mois pour être au top alors que le site n’est pas responsive (google n’aime pas) et que 2-3 autres sites (dont un vraiment artisanal) sont devant nous. Pas de réponse claire de leur part.
3) Que font-ils exactement pour bien nous placer ? pas de réponse claire de leur part.
Ces réponses évasives ont fini de convaincre mon client qui nous a confié la gestion de l’ensemble de son activité web en tant que Conseil e-commerce.
Ah oui j’oubliais : le nom de domaine que l’agence nous disait pouvoir transmettre sur simple demande si rupture il y avait (vu que le client en était soi-disant propriétaire)…notre cher commercial a oublié d’ajouter : « et pour la modique somme de 150€ » Oui oui ! 150€ pour un nom de domaine : rentable la boîte !
Morale de l’histoire : A vouloir payer peu et à ne pas se faire accompagner par un conseil e-commerce, on tombe facilement dans le piège de 200€/mois pendant 48 mois c’est moins cher que 5000€ (je vous laisse calculerJ)
L’équipe COJT
Consultants ecommerce Lille
Article rédigé par Thomas Bourghelle, Consultant ebusiness au sein du cabinet conseil web COJT// conseils ecommerce Lille // accompagnement stratégie e-commerce Lille